L’audit SEO technique : la checklist détaillée (point par point)

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Homme analysant un schéma interactif sur une vitre, avec "TECHNICAL SEO" au centre, illustrant un audit SEO technique.

L’audit SEO global repose sur trois piliers fondamentaux : le technique, le sémantique et le netlinking, comme nous l’avons vu dans notre guide complet sur comment faire un audit SEO. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur le premier, et sans doute le plus critique : l’audit SEO technique. Pourquoi est-il si fondamental ? Parce que si Google ne peut pas accéder, explorer et comprendre correctement la structure de votre site, tous vos efforts de contenu seront vains.

Cet article vous propose une checklist détaillée, point par point, pour réaliser un audit SEO technique rigoureux. C’est la garantie de construire votre visibilité sur des fondations saines et solides.

La checklist complète de l'audit SEO technique

Un audit SEO technique rigoureux passe au crible de nombreux éléments. Voici les points de contrôle majeurs, organisés logiquement.

1. Analyse du crawl et de l'indexation (Google peut-il vous lire ?)

Il faut d’abord s’assurer que les robots de Google peuvent accéder à votre contenu important et qu’ils ne perdent pas de temps sur des pages inutiles.

Exploration (Crawl) :

  • Fichier robots.txt : Vérifiez qu’il n’y a pas de directives Disallow bloquant des sections importantes du site ou des ressources critiques (fichiers CSS/JS). Assurez-vous qu’il autorise bien l’accès à admin-ajax.php si vous êtes sur WordPress.

  • Erreurs de crawl : Utilisez la (rapport « Pages ») pour identifier les erreurs 404 (pages non trouvées), les erreurs serveur (5xx), et les problèmes de redirection. Corrigez ou redirigez (en 301) les 404 importantes.

  • Budget de crawl : Pour les sites volumineux, analysez (via des outils ou l’analyse de logs serveur) si Google explore efficacement vos pages stratégiques ou s’il perd du temps sur des pages à faible valeur (paramètres d’URL, facettes…).

Indexation :

  • Statut d’indexation : La commande site:votresite.fr dans Google vous donne une idée du nombre de pages indexées. Est-ce cohérent ? Le rapport « Pages » de la Search Console détaille les pages non indexées et les raisons (ex: noindex, bloquée par robots.txt, anomalie de crawl…).

  • Balises noindex : Utilisez un crawler comme pour lister toutes les pages contenant une balise meta name="robots" content="noindex" ou un en-tête HTTP X-Robots-Tag: noindex. Assurez-vous qu’aucune page stratégique n’est bloquée par erreur.

  • Sitemap XML : Est-il à jour, sans erreurs et soumis à Google ? Facilite-t-il la découverte de vos URLs importantes ?

2. Audit de la performance (Core Web Vitals et vitesse)

Un site lent frustre les utilisateurs et pénalise votre classement. La performance est au cœur de l’audit SEO technique.

Mesure des Core Web Vitals :

  • Utilisez PageSpeed Insights pour analyser le LCP (Largest Contentful Paint – vitesse d’affichage), l’INP (Interaction to Next Paint – réactivité) et le CLS (Cumulative Layout Shift – stabilité visuelle).

  • Ne vous focalisez pas sur le score global : analysez les diagnostics pour identifier les causes réelles des lenteurs (images non optimisées, JavaScript bloquant le rendu, temps de réponse serveur…).

  • Distinguez les données « Lab » (test ponctuel) des données « Field » (issues des utilisateurs réels via le rapport CrUX), qui sont celles utilisées par Google pour le classement.

Optimisations courantes :

  • Images : Compression, formats modernes (WebP, AVIF), dimensions adaptées, lazy loading.

  • Code (CSS/JS) : Minification, suppression du code inutilisé, chargement asynchrone ou différé du JavaScript non essentiel.

  • Serveur : Mise en cache navigateur et serveur, utilisation d’un CDN, compression Gzip/Brotli, temps de réponse serveur (TTFB).

3. Analyse de la structure et du balisage on-page

La manière dont vos pages sont structurées et balisées aide Google à en comprendre le contenu et l’importance relative.

Structure des URLs

Sont-elles courtes, lisibles, descriptives et utilisent-elles des mots-clés pertinents ? Évitez les paramètres excessifs.

Balises HTML sémantiques :

  • Balises Title : Uniques, optimisées (< 60 caractères), contenant le mot-clé principal ?

  • Meta Descriptions : Uniques, incitatives (< 160 caractères), contenant le mot-clé ?

  • Titres Hn : Une seule balise H1 par page ? Structure logique (H1 > H2 > H3…) ? Les titres Hn structurent-ils bien le contenu pour le lecteur et les robots ?

Données Structurées (Schema.org)

Implémentez-vous le balisage approprié pour vos types de contenu (Article, FAQPage, BreadcrumbList, Product, LocalBusiness…) ? Cela peut aider à obtenir des résultats enrichis et améliore la compréhension de Google. Testez votre code avec l’outil de test des résultats enrichis.

Gestion du contenu dupliqué interne

Utilisez un crawler pour détecter les pages ayant des balises Title, H1 ou des contenus très similaires. Mettez en place des redirections 301 ou des balises canoniques (rel="canonical") pour indiquer à Google la version préférée à indexer.

4. Audit de la compatibilité mobile et de l'UX technique

Avec l’indexation Mobile-First, l’expérience sur mobile est primordiale.

  • Responsive Design : Le site s’adapte-t-il parfaitement à toutes les tailles d’écrans (smartphones, tablettes) ? Testez avec l’outil de Google et manuellement.

  • Ergonomie Mobile : Les éléments cliquables (boutons, liens) sont-ils assez grands et espacés ? La taille de police est-elle lisible sans zoomer ? N’y a-t-il pas d’interstitiels ou pop-ups intrusifs qui gênent l’accès au contenu sur mobile ?

  • HTTPS : Le site est-il entièrement sécurisé en HTTPS ? Tous les contenus (images, scripts) sont-ils chargés via HTTPS (pas de « mixed content ») ?

5. Les spécificités d'un audit WordPress

Si votre site tourne sous WordPress, certains points techniques méritent une attention particulière :

  • Configuration du Plugin SEO (Yoast, Rank Math…) : Les réglages d’indexation des taxonomies (catégories, étiquettes, formats…), des archives (auteur, date…) et des types de contenu (media, projets…) sont-ils corrects ? Le sitemap est-il bien généré ?

  • Thème et Page Builders (Elementor…) : Le thème est-il léger et bien codé ? Le constructeur de page génère-t-il un code propre ou alourdit-il excessivement le DOM et le CSS/JS ?

  • Plugins : Y a-t-il des plugins obsolètes, non utilisés ou en conflit ? Trop de plugins peuvent ralentir le site et créer des failles de sécurité.

  • Gestion du Cache : Un plugin de cache est-il installé et correctement configuré ?

De l'analyse à l'action : prioriser les corrections techniques

Un audit SEO technique peut révéler une longue liste de points à corriger. L’étape suivante, cruciale, est la priorisation. Toutes les corrections n’ont pas le même impact. Il faut classer les actions selon :

  • Leur impact potentiel sur le SEO : Une mauvaise indexation est plus critique qu’une balise ALT manquante.

  • Leur complexité de mise en œuvre : Optimiser des images est plus simple que de refondre l’architecture du site.

Cette priorisation est généralement présentée dans le rapport d’audit SEO, transformant le diagnostic technique en une feuille de route actionnable.

le technique, une fondation indispensable mais pas suffisante

L’audit SEO technique est la première étape essentielle pour garantir que votre site peut être correctement exploré et compris par Google. C’est la fondation sur laquelle reposeront vos stratégies de contenu et de netlinking. Négliger le technique, c’est construire sur du sable. Mais n’oubliez pas : un site techniquement parfait ne se classera pas sans un contenu pertinent et une autorité solide.

Le technique n’est qu’un des trois piliers. Pour une vision complète, découvrez comment faire un audit SEO en analysant aussi le contenu et les backlinks.

Cet audit vous semble complexe ?

C'est normal, c'est notre métier. Confiez l'audit SEO technique de votre site à notre agence.